La ville de Kinshasa est confrontée à plusieurs problèmes qui perturbent la vie des kinois au quotidien, parmi lesquels, s’ajoute la canalisation des eaux de pluie.
Si ailleurs, c’est le beau temps qui suit après la pluie, cette réalité demeure une simple illusion dans la capitale congolaise. Il suffit de faire le tour de Kinshasa pour s’en rendre compte…
Après la pluie, c’est le pleur qui commence. Des inondations, des maisons tombent, des personnes meurent, des routes se coupent, etc, suite à la mauvaise canalisation ou carrément, manque de canalisation dans certains coins de la Ville-province de Kinshasa, sous la barbe impuissante des autorités compétentes. A la base, il y a également la construction anarchique et mauvaise habitude de certains kinois qui jettent des déchets dans des endroits non inappropriés.
Analysant cette question qui a été abordée au dernier Conseil des Ministres, la Tribune citoyenne d’échange organisée par le CALCC pense qu’il faudrait sévèrement punir les agents publics qui attribuent illégalement des parcelles d’habitation dans des zones non aedificandi.
« Nous appelons le Gouvernement à contraindre même par force, la population à avoir une culture de la gestion responsable de ses déchets et des eaux de pluie. Si une police de surveillance d’hygiène et de la salubrité publique devrait être mise en oeuvre, peut être obtiendrait-on, un résultat escompté avec comme directive expresse et claire de surveiller les canaux de canalisation d’eau de pluie dans chaque parcelle. Car, il est inadmissible qu’un citoyen normal déverse sur un trottoir public tous les déchets de son domicile sans être inquiété. Une rigueur devra être observée en cette matière et mettre une police conséquente, car une ville comme la nôtre battue sur des sables peut disparaitre de la carte si une mesure contraignante n’est pas mise sur pieds. Les Ministères de la Santé publique et celui de L’intérieur doivent ici prendre toute leurs responsabilités », lit-on dans le document sanctionnant la tribune citoyenne d’échange de ce lundi.
Agath Miezi