Partant du discours du chef de l’État Félix ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO à la 77ème Assemblée Générale des Nations Unies, le Bureau national du Conseil de l’Apostolat des Laïcs Catholiques du Congo, CALCC en sigle, ainsi que ses partenaires de la Société Civile et Mouvements Citoyens dont la Société Civile Forces Vives « SCFV », le Forum des Laïcs pour l’Emergence de la République Démocratique du Congo « FOLER », la Société Civile des Avocats de la Population Congolaise « SOCAP »et tant d’autres ,réunis dans le cadre de la Tribune Citoyenne d’Echange pour la Paix, ont appelé les autorités congolaises et la population à la prise de conscience face à la situation que traverse la RDC sur le plan sécuritaire.
Dans son allocution, Maître JEAN BOSCO LALO invite le Gouvernement congolais à s’imposer par la force et une diplomatie agissante sans totalement dépendre des appuis extérieurs.
« Bien que le Premier Ministre ait rendu un vibrant hommage au Chef de l’Etat pour sa dénonciation courageuse, faite sans complaisance, de l’implication directe et indirecte du Rwanda dans l’agression de notre Pays, nous remarquons que ce cri de vérité de son Excellence Monsieur le Président seul ne suffit pas, il faut que notre Gouvernement cherche à s’imposer par la force sans compter sur les appuis des autres Etats par une certaine diplomatie où se manifeste parfois notre position de faiblesse. Bref, le plaidoyer du Chef de l’Etat ressemble à celui d’un acteur de la société civile ; en relation internationale il n’y a pas d’amitié mais plutôt des intérêts,a déclaré Jean Bosco LALO Président du CALCC.
« Comment pourrions-nous justifier ou comprendre le fait que même l’Union Africaine n’ait pas dénoncé si pas condamné cette agression rwandaise.
Des lors, compter sur nous-mêmes en évitant de collaborer d’abord avec ces forces dites « régionales » parmi lesquelles se cachent aussi nos agresseurs, attirera le respect des autres », a poursuivi Maître LALO.
Notons que pour ce dernier, détecter ce qui fait la force de ces voisins agresseurs aux yeux du monde pour se l’approprier afin de faire valoir ses droits, est d’une grande urgence .
Agath Miezi