Revenant sur la question liée au banditisme urbain au pays, à Kinshasa singulièrement, après avoir exploité le compte-rendu du dernier Conseil des Ministres et du Gouvernement au cours de sa Tribune citoyenne d’échange de ce lundi, le Conseil des Laïcs Catholiques du Congo, CALCC, estime qu’envoyer ces bandits en prison, en les faisant passer au crible de la justice, n’est que soigner la conséquence.
En éducateur de la société, « nous préconisons la valorisation de l’éducation familiale par un appui gouvernemental financier et autres aux parents vulnérables en vue de donner aux enfants une éducation morale et intellectuelle pour leur inculquer dès le bas-âge à leurs enfants le respect du bien d’autrui et du bien commun ou public », a dit Maître Jean-Bosco Lalo, Coordonnateur national du CALCC.
Pour cet acteur de la société civile, la seine politique d’emplois des jeunes est un autre atout sur lequel le Gouvernement doit miser, car le chômage généralisé est également une des raisons majeures justifiant la croissance du banditisme généralisé et d’adhésion des jeunes dans les groupes armés en Rd. Congo.
« Sur ce, nous appelons vivement notre Gouvernement à appuyer les familles vulnérables à faire face aux coûts exorbitants de l’éducation des enfants et à favoriser l’emploi des jeunes. Mais aussi Que la gratuité de l’enseignement de base cesse d’être un slogan creux, car il est des coins du pays où cette initiative peine toujours à se concrétiser », a poursuivi Jean-Bosco Lalo.
Il pense que les enfants mal éduqués et les jeunes en chômages, sont des dangers permanents pour la paix sociale, puisque le développement d’un pays est le résultat direct de la qualité d’éducation de sa jeunesse.
Agath Miezi