En analysant le projet de budget de l’État pour l’exercice 2023 qui est évalué à près de 15 milliards de dollars américains, un des sujets abordés au cours de la dernière réunion du Conseil des ministres, la quatrième tribune citoyenne d’échange du CALCC organisée ce lundi 19 septembre trouve que ce budget demeure minime au cas où l’on évalue la taille des défis que la République Démocratique du Congo est sensée relever.
Dans son analyse, Jean Bosco Lalo, président du Conseil de l’apostolat des Laïcs catholiques du Congo, a pensé que si et seulement si ce budget est élaboré en fonction des priorités dans les aspects tels que la sécurité, la santé, l’éducation et les infrastructures, le peuple congolais restera très dubitatif concernant son exécution.
Selon cet acteur de la société civile, il est souvent constaté que les institutions gouvernementales s’attribuent abusivement la part du lion qui va parfois jusqu’à plus de 50% du budget au détriment d’un peuple qui croupit au jour le jour dans la misère.
« La réduction sensible du train de vie des institutions au sommet de l’État devra être un préalable avant la fixation des priorités ; car l’augmentation des recettes publiques ne doivent pas d’évaluer seulement dans un conseil des ministres au profit des dirigeants politiques, mais doit sensiblement se répercuter sur l’amélioration globale et réelle du social de chaque congolais, qui évitera que devant le spectacle du scandaleux enrichissement de ses dirigeants,le peuple soit poussé à une révolte populaire », a conclu le président du CALCC, lors de la quatrième tribune citoyenne d’échange de ce lundi.
Agath Miezi